4 possibilités d’acheter moins cher de l’immobilier et adaptées aux expatriés

Investir dans l’immobilier nécessite une somme importante d’argent à placer et à immobiliser. Cela entraîne souvent le recours au crédit qui permet néanmoins de faire baisser les revenus fonciers grâce aux intérêts d’emprunt déductibles et en cas de travaux si achat en déficit foncier.
Plusieurs façons s’ouvrent à l’expatrié pour acquérir un appartement immobilier dans le but de préparer sa retraite. Toutes ces pistes ne sont pas connues du grand public mais attirent de plus en plus les investisseurs avertis pour réaliser le meilleur placement.

L’acquisition d’un logement occupé

Cette solution d’investissement permet à l’acquéreur de pouvoir y vivre plus tard ou réaliser un investissement locatif de longue durée.
L’acquisition d’un logement occupé consiste à acheter un appartement avec un locataire déjà en place. Le logement loué attire surtout pour la décote du prix affiché qui peut aller de -10% à -30% : en fonction du type de bail en cours et sa date d’échéance.

Transformation d’un local commercial

Transformer un commerce ou un local à usage commercial ou professionnel en habitation permet d’acheter moins cher le bien immobilier ;
Un local professionnel peut se négocier de -5% à -20% sous le prix du marché du logement à usage d’habitation dans le même quartier.
Attention, il vous faudra rajouter le budget travaux et remise aux normes au prix décoté.
D’autre part, la transformation ne sera possible que si vous obtenez un permis de construire de la part de la mairie ainsi que l’accord de la copropriété.

Un investissement donc très rentable mais nécessitant une mise en place importante et suivi rigoureux sur plusieurs mois.

Viager immobilier

Plus connu que les autres types d’investissements, le viager immobilier permet d’accéder à la propriété avec des rabais importants par rapport au prix du marché en vigueur.
Le principe : l’investisseur paie au vendeur une somme appelée un « bouquet » qui est inférieure à 30% à la vente totale du logement libre sur le marché.
En échange, il s’engage à verser un loyer au vendeur sous forme d’une « rente » jusqu’au décès de l’occupant.

Cette solution convient surtout à ceux qui ont résolu leur problème de résidence principale et qui disposent de temps pour récupérer le logement acheté. En effet, impossible de savoir quand l’investisseur récupérera son bien.
Mis à part l’attrait financier et fiscal, le viager immobilier a aussi une dimension sociale en France : le vendeur (en général personne âgée) peut rester dans sa maison ou appartement et perçoit un complément de retraite.

D’autre part, au lieu d’investir dans un seul bien immobilier et attendre la fin de vie du « crédirentier », il existe aujourd’hui des fonds permettant un accès plus facile (souscription minimum 50.000 €) et de mutualiser les risques car le fond aura acheté plusieurs biens.

L’investissement en nue propriété : le placement immobilier sans fiscalité et moins cher

Ce type d’investissement est l’un des meilleurs placements immobiliers pour l’expatrié qui souhaite se constituer un patrimoine immobilier.
Toutefois, l’investisseur devra ne pas avoir besoin de percevoir des revenus complémentaires provenant de la location pendant la période de démembrement de propriété.

Afin d’optimiser le placement immobilier, celui-ci doit donc être fait 10 à 15 ans avant le début de la phase de retraite.

Le principe est simple : vous achetez le droit de nue propriété du bien immobilier. En parallèle, l’usufruit est acquis par un bailleur institutionnel, qui loue le bien durant une durée déterminée. Durant la période de démembrement (par exemple 15 ans), vous ne percevez pas de loyers, n’avez aucun impôt et n’avez aucun souci de gestion. Pendant ces 15 années, vous ne remboursez que l’emprunt contracté.

Au terme de cette phase de démembrement, vous récupérez la pleine propriété de votre investissement. Location et Occupation sont désormais possible , à votre libre choix. A noter que préalablement à la remise des clés, votre appartement est remis à neuf par l’usufruitier.

Cette opération permet une décote initiale importante, de l’ordre de 25% à 40%.